Au début du XXème siècle, le mot ‘stress’ était utilisé par les ingénieurs pour évoquer la résistance des matériaux. De nos jours, il est utilisé pour désigner tout ce qui n’est pas prévu, ce qui donne de l’énergie, ce qui fait mal, énerve ou fatigue.
En 1936, le Professeur Hans Selye (médecin canadien d’origine autrichienne) redéfinit le stress lors d’expériences biochimiques sur l’effet de produits toxiques sur l’organisme. Il met alors en évidence le devenu célèbre SGA, le syndrome général d’adaptation et découvre que « la réponse physiologique est unique, identique, la même dans tous les cas, qu’il s’agisse de faire face à une maladie ou à un événement ».
Le stress peut donc être défini comme une réponse unique et identique de l’organisme à toute demande qui lui est faite (physique et psychologique).
Cette réponse de l’organisme a pour but d’amener l’individu à se mobiliser et à réagir promptement à tout changement du milieu dans lequel il vit. Cette réaction sera d’autant plus forte que son intégrité physique ou psychologique sera remise en question. Il s’agit donc d’une réponse d’alarme et de défense.
L’être humain étant complexe et différent, on peut dire que chaque personne a son propre stress, ses propres réactions dans son contexte spécifique. Chaque individu cherche à s’adapter au mieux à la vie telle qu’elle se présente à lui.
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