Selon les statistiques, une personne sur 4 estime pouvoir être licenciée dans l’année! Nous connaissons tous quelqu’un à qui c’est arrivé. Cet événement peut arriver à tout le monde, qu’on s’y attende ou pas. Rebondir n’est pas tâche aisée mais se prépare et se travaille.
Le fait de perdre son emploi dans le cadre d’un licenciement trouve des similitudes avec un divorce ou la perte d’un proche. Pouvoir rebondir, c’est aussi et avant tout faire le deuil de ce qu’on a perdu.
Pourquoi?
C’est la première question qu’on va se poser. Pourquoi s’est-on fait remercier? Quel est le sens de ce licenciement? Ce n’est pas toujours simple de répondre à cette question mais le savoir aide à avancer. En effet, savoir pourquoi va aider à comprendre et ce sera un atout dans sa recherche d’un nouvel emploi.
En parler
Être licencié n’est pas un tabou, même si émotionnellement c’est difficile. Cela peut en outre s’ajouter à d’autres problèmes tels qu’un climat familial tendu ou une fragilité personnelle. Certains ont tellement peur d’en parler ou sont tellement honteux de ce qui leur arrive qu’ils préfèrent mentir et faire comme si rien ne c’était passé. Cela ne fait que maintenir la pression et éviter tout développement. Se faire aider est alors important.
Profiter de la période de préavis
Il faut parfois prester son préavis et rester dans l’entreprise alors qu’on est sur le départ. Le sentiment d’être assis entre deux chaises peut se combiner avec le sentiment d’être rejetés par ses anciens collègues qui déjà se préparent à vous oublier. Vérifier vos droits avant de négocier votre départ. Un départ rapide sera généralement plus facile pour tout le monde. C’est spectaculaire voire surprenant mais la page se tourne plus vite et on est plus vite prêt à écrire un nouveau chapitre dans sa carrière.
Si vous êtes obligé de rester dans votre fonction durant quelques temps, utilisez aussi cette période pour vous. Faire le point, préparer sa recherche d’emploi, continuer à interagir et à développer son réseau.
A la maison
Maintenant que vous êtes à la maison, c’est une occasion en or de vous reposer, de prendre le temps de faire ce que vous n’avez jamais eu le temps de faire. Faites vous plaisir et REPOS. Repos mais toujours constructif. Il faut aussi rebondir professionnellement et lancer sa recherche d’emploi : un vrai job à temps plein.
S’organiser va aider à faire son bilan et à rentabiliser ses actions de recherche. Mieux vaut 3 entretiens de recrutement et 1 engagement que 300 CV jamais lus.
C’est aussi le temps de préparer un nouveau projet. Employé ou indépendant? dans quel genre de société? où mes compétences seront le mieux valorisées? Comment rencontrer des spécialistes qui pourraient me renseigner?… Votre passé va vous aider à construire votre futur.
Réussir à se faire engager
Cela fait peut-être des années que vous n’avez plus postulé, que vous n’avez plus participé à un recrutement, bref que vous ne savez pas comment vous « vendre » au mieux. Préparez-vous, jouez le jeu et n’évitez pas les questions qui fâchent. C’est quasiment certain qu’on vous demandera pourquoi vous avez perdu votre emploi.
Alors, soyez clair et expliquez, mais sans oublier que le recruteur veut savoir si vous pourrez répondre aux besoins de son entreprise. Il ne veut pas connaître tous les potins de votre ancien employeur.
Bonne chance et bon travail!
Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui s’est fait licencié pour insuffisance professionnelle? Comment en parlez durant un entretien de recrutement sans être à peu près sûr que l’on retiendra pas votre candidature?
Tout d’abord désolé pour la réponse tardive, le site a été complètement remis à neuf.
Répondre en quelques mots n’est pas évident car la question est complexe.
Il peut arriver à tous d’avoir un accident de carrière. Dans le carde d’un recrutement, le recruteur est avant tout intéressé par vous comprendre, établir votre profil et voir en quoi le passé pourrait influé le présent.
Donc, dans votre cas, voici quelques questions sous-jacentes: en quoi cette insuffisance serait importante pour le job actuel? quand et comment en avez-vous pris conscience? qu’avez-vous entrepris alors pour remédier à cela? quelles sont les raisons de cette insuffisance? pourquoi parlez-vous d’insuffisance et non d’inadéquation? quelle est votre capacité d’analyse de ce problème?
Evidemment, cela reste très général mais un coach pourrait vous aider lors d’une consultation.